Christophe Vélo Club Montfavet


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Réponse aux commentaires du blog

Publié le 28 juin 2012 par

Que de contre vérités ! ! ! Je suis resté jusque là à l’écart du débat, mais là, trop c’est trop ! En fait chacun dit ce qui l’arrange. Les uns que la voiture a “tiré” Jérémy Thuillier quand il est parti seul, les autres quand ils étaient 2 (Jérémy et Julien) et d’autres encore quand ils étaient 3. Je me contenterai pour ma part de m’en tenir aux faits, rien qu’aux faits : 1) Avant le départ, j’ai demandé à être présent dans le véhicule du CTS à l’avant de la course, afin de suivre le comportement des vauclusiens dans le but de faire une sélection pour la finale de l’Interrégion. Mais Dominique Mellet ne souhaitant pas suivre, j’ai donc formulé ma demande auprès des commissaires. JF Nicolao m’a proposé, à la toute dernière seconde, de prendre place dans un véhicule de l’organisation (le 4x4 dépannage neutre à l’avant) dont je ne connaissais pas le chauffeur (lui ne me connaissait d’ailleurs pas non plus)… donc pas de connivence entre nous ! 2) Lorsqu’à la moitié du 3e tour, au bout de la longue ligne droite, Jérémy T. est sorti du peloton, la voiture de JF Nicolao (commissaire) se trouvait, comme depuis le premier tour, entre le coureur et le 4x4. Le 4x4 n’a donc pu aider le coureur montfavétain à prendre la poudre d’escampette. Quand l’écart a atteint une trentaine de secondes, JF Nicolao , souhaitant attendre le peloton, s’est laissé doubler par Jérémy et a demandé (par radio) au chauffeur du 4x4 de laisser passer le coureur et de se placer derrière. Ce qu’il a fait. Et c’est peut-être là, et seulement à cet instant là, que Jérémy s’est trouvé à proximité du véhicule. Le chauffeur du 4x4 s’étant contenté de ralentir au lieu de s’arrêter franchement au bord de la route, c’est le seul moment où il pourrait être reproché à Jérémy d’avoir, au passage, pris l’aspiration quelques 3 à 4 secondes… mais roulant alors plus vite que la voiture, quel intérêt aurait-il eu à rester plus longtemps derrière ? 3) Le peloton s’étant rapproché à une douzaine de secondes, le 4x4 est repassé devant Jérémy au sommet de la 4e ascension, (et c’est vrai qu’en passant, j’ai conseillé à Jérémy de se relever, de manger et boire, mais dans la même situation, j’aurais certainement fait la même chose avec n’importe quel coureur de n’importe quel club). C’est juste après, que Julien Durbesson a contre-attaqué et est revenu seul sur Jérémy qui s’était effectivement relevé. Ils se sont de suite relayés et ont repris une trentaine de secondes d’avance. Pendant ce temps le peloton ne roulait plus. C’est d’ailleurs Dorian Rousseau qui l’a révélé au micro sur le podium. Il est sorti à mi-tour, est revenu sur les 2 échappés un peu après la descente et a tout de suite pris ses relais. Et là, je pose une question : « Comment un coureur seul aurait-il pu revenir sur deux gars, comptant parmi les meilleurs provençaux, bien abrités derrière une voiture ? » Hors c’est qu’il a fait, il a bouché un trou de 45’’ en moins d’un quart de tour. La vérité : c’est que le peloton a tergiversé à ce moment-là. Les 3 échappés se sont ensuite parfaitement entendus, rien d’anormal alors à ce qu’ils prennent du temps au paquet dans lequel personne ne semblait vouloir prendre les choses en main (dixit le commissaire placé derrière le peloton). 4) A partir de la fin du 4e tour, les 3 échappés ont été suivis par la voiture du CTS, le 4x4 n’a donc pu, là non plus, les aider… pourtant ils ont continué de creuser l’écart dans le 5e tour. L’écart a par contre diminué dans le dernier tour… les nombreuses escarmouches à l’avant du paquet ont permis un « rapprocher » sur la fin (dixit le commissaire placé derrière le peloton, encore une fois). Durant le 6e tour (et non dès que D. Mellet est venu se placer derrière les échappés), le chauffeur du 4x4 m’a annoncé qu’il se garerait devant le cimetière et ne monterait pas à l’arrivée. Sachant que les échappés étaient couverts par la voiture du CTS et désirant être présent sur la ligne pour l’arrivée, je lui ai donc demandé s’il pouvait partir à l’avant pour arriver à temps… ce qu’il a fait. Le 4x4 n’a donc pu aider les échappés dans le dernier tour comme cela a été dit après l’arrivée. En résumé, je ne vois pas où et à quel moment la course a pu être faussé et ne mérite en aucun cas les reproches qui me sont faits. J’ai demandé l’autorisation de prendre place dans un véhicule de l’organisation, et n’ai imposé ni ma présence ni mon véhicule. Et pour terminer : qui peut croire, un seul instant, que je puisse obliger quelqu’un que je ne connais pas (en l’occurrence le chauffeur d’un véhicule de l’organisation qui, de plus, je l’ai appris par la suite, est d’une intégrité absolue) à abriter un ou plusieurs coureurs, au risque de le ou les faire mettre hors course ? Un peu de bon sens ! ! !

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